Le monument interarmées au Cimetière militaire national
Le Cimetière militaire national (CMN) est un lieu de convergence national en l’honneur des hommes et des femmes des Forces armées canadiennes qui ont servi leur pays avec distinction en temps de guerre et de paix.
En tant que lieu national de reconnaissance, ce cimetière est unique au Canada. Les funérailles militaires reposent sur la tradition, dont l’application doit toujours être faite de manière digne et professionnelle pour s’assurer que les défunts que nous pleurons reçoivent l’honneur et l’hommage qu’ils méritent. Le CMN a pour mission d’offrir un lieu de repos digne et serein aux membres admissibles décédés et à leurs familles, selon les traditions et les règlements des Forces armées canadiennes.
Le monument interarmées a été dévoilé le 28 juin 2004.
Un poème illustrant chaque branches des Forces canadiennes est inscrit de chaque côté : l’Hymne naval de la Marine, Au Champ d’honneur pour l’Armée de terre et Quand je pense à des hommes célèbres pour l’Armée de l’air.
Hymne Naval
Père éternel, puissant Sauveur,
Dont le souffle retient les vagues et le vent,
Toi qui connais la profondeur des océans
Protège-nous, nous t’en prions,
Des périls que nous affrontons
O Christ, toi qui sus calmer la mer,
Marchas jusqu’à la barque de Pierre
Et apaisas la tempête par la prière,
Protège-nous, nous t’en prions,
Des périls que nous affrontons.
À la gloire des Grands Hommes
Près des cimes enneigées,
près du soleil et dans les plus hauts champs,
Les herbes ondulantes,
les bannières de nuages blancs
La nature entière glorifie ces nobles et valeurs combattants.
Sous des cieux à l’écoute,
le murmure du vent
Chante les noms de ceux qui,
au cours de leur existence si brève,
Se sont battus pour la vie,
le cœur empli d’une ardente sève.
Fils de la lumière, ils ont, un court instant, vole vers le soleil,
Laissant dans leur trainée,
la lueur de leur honneur.
Au champ d'honneur,
Au champ d'honneur,
les coquelicots Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encore
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront