Une carrière vaste et exceptionnelle comme officier et policier exemplaire - SIR JAMES HOWDEN MacBRIEN
SIR JAMES HOWDEN MacBRIEN
Section 63, Lot 1
James Howden MacBrien est né à Port Perry le 30 juin 1878. En 1896, il rejoint le 34e Régiment de l’Ontario, puis sert dans la Royale gendarmerie à cheval du Nord-Ouest à partir de 1900. Un peu moins d’un an plus tard, MacBrien quitte la R.G.C.N.-O. pour rejoindre la South African Constabulary.
La gendarmerie sud-africaine (SAC) était une force paramilitaire créée en 1900 sous le contrôle de l'armée britannique pour surveiller les zones capturées dans les deux républiques boers indépendantes du Transvaal et de l'État libre d'Orange pendant la seconde guerre sud-africaine. Son premier inspecteur général était le major-général Robert Baden-Powell, plus tard le fondateur du mouvement scout mondial. Après la fin des hostilités en 1902, les deux pays sont devenus des colonies britanniques et la force a été dissoute en 1908.
Il revient au Canada en 1906 et entre dans les Royal Canadian Dragoons. En 1910, il est nommé adjudant d’un régiment. Durant la Première Guerre mondiale, MacBrien sert en France auprès du 1er contingent canadien.
Il est blessé à la bataille d’Ypres en 1915 et de nouveau en 1918, à l’assaut de la ligne Drocourt Quéant. En 1916, MacBrien est promu au grade de Brigadier général et reçoit le commandement de la 12e Brigade d’infanterie.
Le premier contingent du Corps expéditionnaire canadien est levé en août 1914, peu après le déclenchement de la Grande Guerre, concentré au camp de Valcartier à Québec, et part pour l'Angleterre dans le plus grand convoi transatlantique à ce jour deux mois plus tard. L'entraînement et la réorganisation ont commencé à l'arrivée au Royaume-Uni en octobre 1914, et ce n'est que le 26 janvier 1915 que la division a été officiellement organisée, sous le commandement du lieutenant-général Edwin Alderson, un officier de l'armée britannique.
Plusieurs unités sous le commandement du premier contingent ont été exclues de l'organisation divisionnaire, notamment le 17e bataillon (Nova Scotia Highlanders), le 18e bataillon et plusieurs compagnies de soldats terre-neuviens (plus tard formées dans le régiment de Terre-Neuve et affectées à la 29e division britannique). La division se composait à l'origine d'un escadron de cavalerie, d'une compagnie de cyclistes, de quatre brigades d'infanterie, de trois brigades d'artillerie (équivalentes en nombre aux régiments utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale et après) armées de 18 livres et du génie divisionnaire, avec des troupes de soutien. du Corps de l'intendance de l'armée canadienne et du Corps de santé de l'armée canadienne.
Il n’avait que 38 ans à l’époque et il demeure l’un des plus jeunes à détenir ce grade. En 1919, il est promu major général et nommé chef de l’état-major général des Forces militaires canadiennes outre-mer, où il reste jusqu’en 1920. MacBrien sera un personnage clé dans la création du ministère de la Défense nationale et, en 1920, il est nommé chef de l’état-major général du Ministère, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1927.
En 1931, MacBrien est nommé commissaire de la Gendarmerie royale du Canada. Durant son mandat, il a presque doublé l’effectif de la Force, assumé les tâches des service de police provinciaux en Alberta, en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard, établi:
- une division de la marine - Le Service maritime a été créé en 1932 en regroupant les divers détachements de bateaux de la GRC en une seule organisation et en la consolidant avec le National Revenue Preventive Service.
- une section de l’aviation, - Les Services aériens de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont été créés en avril 1937 à Moncton, au Nouveau-Brunswick, avec quatre biplans bimoteurs et huit pilotes réguliers.
- une section des chiens de police - Les Canadiens ont commencé à utiliser occasionnellement des chiens policiers en 1908. Cependant, ils ont utilisé des chiens privés jusqu'en 1935, lorsque la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a vu la valeur des chiens policiers et a créé la première équipe en 1937. Dans les années 1950, la GRC avait des bergers allemands. , Schnauzers et Doberman Pinschers en service.
- le premier laboratoire médico-légal, La GRC a ouvert son premier laboratoire médico-légal à Regina, en Saskatchewan, en 1937 sous la direction du Dr Maurice Powers. Petit et mal équipé par rapport aux normes d'aujourd'hui, ce laboratoire initial était utilisé pour analyser la balistique, les empreintes digitales, le sang, le sperme, les cheveux, les fibres, les coupures d'ongles, les photographies et d'autres documents.
- un musée à Regina pour la GRC, Le premier musée sur la Gendarmerie royale du Canada, le Musée du centenaire de la GRC, a été ouvert au public en 1933. Situé à l'Académie de la GRC, Division Dépôt à Regina, en Saskatchewan, le Musée du centenaire a ensuite été fermé au public en octobre 2006. La GRC Le Centre du patrimoine a été créé afin de remplacer le Musée du centenaire, dont les collections ont été transférées au Centre du patrimoine après son achèvement. La construction du Centre du patrimoine de la GRC a commencé en 2005. L'installation a été officiellement ouverte au public le 23 mai 2007.
- lancé la Médaille d'ancienneté de service et de bonne conduite - La Médaille d'ancienneté de la Gendarmerie royale du Canada a été créée par mandat royal le 6 mars 1934 par le roi George V. Il s'agit de la plus ancienne distinction décernée continuellement dans le cadre du système canadien de distinctions honorifiques et la première créée spécifiquement pour le service canadien au Canada.
- et créé une Force de réserve des membres à former pour se tenir prêts en cas d’urgence.
Il connaît une vaste carrière exceptionnelle comme officier et policier exemplaire, est décoré de l’Ordre du service distingué en 1915 et fait compagnon de l’Ordre de Saint-Michel et Saint George en 1918, en plus d’être chevalier de la Légion d'honneur et compagnon de l’ordre du Bain en 1919.
En outre, il deviendra compagnon de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en 1934 et sera fait chevalier un an plus tard par le roi George V. MacBrien meurt le 5 mars 1938, alors qu’il est encore en poste comme commissaire de la GRC, et il est inhumé avec tous les honneurs militaires.