Fondateur et premier président- Joseph Merrill Currier

Joseph Merrill Currier

Section 60, Lot 33

Currier est né en 1820 à North Troy, dans le Vermont, et il arriva au Canada jeune homme en 1837. Il se lança dans le commerce du bois débité dans la vallée de l’Outaouais et fit son chemin pour parvenir à gérer les scieries de Levi Bigelow à Buckingham, au Québec, et ensuite le commerce de bois de Thomas McKay et de John McKinnon à New Edinburgh.

En 1850, Currier s’associa à Moss Kent Dickinson, éminent marchand de bois et politicien, et ils bâtirent ensemble à Manotick un moulin à blé et une scierie qui écoulait son bois de sciage sur le marché américain.

Moulin Watson (Watson's Mill en anglais) est une meunerie et un moulin à farine historique situé à Manotick, Ontario, Canada. Il s’agit du seul musée exerçant des activités commerciales dans la région d’Ottawa et l’une des très rares meuneries industrielles toujours en exploitation en Amérique du Nord. En effet, Moulin Watson vend toujours de la farine de blé entier moulu sur pierre qui est fabriquée sur place. Le moulin est aussi réputé pour son récit de fantôme. Selon la légende, Ann Currier, femme de Joseph, hante le moulin depuis sa mort lors d’un accident tragique ici en 1861. Moulin Watson est le bâtiment le mieux connu de Manotick. Son image est utilisée comme symbole du village.

Watson's mill

 

Currier démarra également une entreprise de bois à son compte à New Edinburgh sur la rivière Rideau en 1853 et fut associé dans la scierie Wright, Baston & Company (devenue Wright, Baston & Currier).

Il se retira de la première de ces deux compagnies au début des années 1860 et se concentra sur ses nombreuses autres entreprises. Currier fut président de la Citizen Printing and Publishing Company (qui était propriétaire de l’Ottawa Daily Citizen) de 1872 à 1877 et fut aussi le président de la Compagnie du chemin de fer d’Ottawa et la vallée de Gatineau et un des administrateurs de l’Ottawa City Passenger Railway Company. Il avait aussi des intérêts dans l’Upper Ottawa Improvement Company, dans la Victoria Foundry (avec Horace Merrill) et dans une foule d’autres entreprises.

Malheureusement pour Currier, durant le milieu des années 1870 sa carrière d’homme d’affaires s’effondra et, aux dires de son ami et associé d’affaires Alonzo Wright, il fut « irrémédiablement acculé à la faillite ».Il parvint à conserver sa maison au 24 de la promenade Sussex, qu’il avait fait construire en 1868. Il vécut dans cette maison jusqu’à sa mort. En 1946, le gouvernement canadien fit l’acquisition de la propriété et la convertit en résidence officielle des Premiers ministres du Canada. Currier fut aussi actif en politique, ce qui l’aida à éviter la ruine financière à la fin des années 1800.

La maison est construite de 1867 à 1868 pour le compte de Joseph Merrill Currier, propriétaire de moulin et député à la Chambre des communes, pour sa femme Hannah. Il nomme la bâtisse « Gorffwysfa », mot gallois signifiant « havre de paix ».Il fut vendu 30 000 $ en 1901, après la mort d'Hannah Currier, à William Edwards.

24 sussex

Durant la décennie qui précéda la Confédération, il représenta le quartier By au conseil municipal d’Ottawa et il fut élu au parlement de la Province du Canada pour Ottawa. Il fut un partisan de la Confédération et représenta Ottawa dans le nouveau parlement fédéral jusqu’en 1882. Il fut aussi nommé maître de poste d’Ottawa en 1882.

En plus d’être enterré à Beechwood, Currier fut aussi l’un des fondateurs de La Société du cimetière Beechwood; il en fut le premier président, poste qu’il occupa jusqu’à son décès. Marchand de bois et politicien au grand tact et aux belles capacités, il fut très populaire sur le plan personnel et politique. Il décéda le 22 avril 1884.

Currier monumentCurrier text

 

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