Jacques Sylva Roy, décédé subitement le 2 octobre 2024 à l'âge de 89 ans, était avocat et ambassadeur avec une carrière remarquable dans le service extérieur du Canada. Il restera dans les mémoires de ses enfants et leurs conjoints, ses nombreux petits-enfants, ses deux frères, et de nombreux anciens collègues.
Jacques, né à Sainte-Anne-des-Monts le 9 décembre 1934, était le fils de Corinne Martel et Louis-Olivier Roy, un homme d'affaires qui opérait une entreprise de bois d'œuvre et d'assurance ainsi que le magasin général du village. La famille de sept enfants résidait dans un appartement au-dessus du magasin. Jacques aimait raconter la présence d'un surplus de bananes dans sa chambre d'enfant et des magnifiques couchers de soleil sur le Saint-Laurent.
Durant son enfance et adolescence, Jacques a fréquenté le Séminaire de Rimouski puis le Collège de Gaspé, suivant un cours classique typique de l'époque. En 1958, il obtient son diplôme en droit à l'Université Laval et passe le Barreau du Québec l'année suivante aux côtés de son camarade de classe et futur Premier ministre, Jean Chrétien. Après avoir passé ses étés comme sous-lieutenant de réserve dans la marine, il a profité d'un passage sur une frégate de la Royal Navy pour traverser l'Atlantique et poursuivre des études supérieures à la London School of Economics. Jacques est entré au ministère des Affaires étrangères en 1960 comme agent du service extérieur, étant d'abord affecté à Prague en Tchécoslovaquie. Jacques a épousé sa première femme, Lisa Schur, qu'il a rencontrée lors de vacances de ski en Allemagne durant ces années. Ses affectations diplomatiques subséquentes furent à La Havane, Cuba et à la délégation canadienne auprès de l'OTAN à Bruxelles. Il a ensuite servi comme secrétaire adjoint au Conseil privé et conseiller au Premier ministre Pierre-Elliott Trudeau pour les affaires internationales. Ses affectations ultérieures inclurent : Ambassadeur en Arabie Saoudite (1981-82), où il a fait de la plongée sous-marine avec le gouverneur général Ed Schreyer; Ministre des affaires économiques à l'ambassade canadienne à Washington, D.C. (1982-86), où il a eu l'occasion de célébrer son cinquantième anniversaire avec le Premier ministre Brian Mulroney; Ambassadeur en Suisse (1990-94); Ambassadeur auprès de l'Union européenne à Bruxelles (1994-96), durant laquelle il a joué un rôle clé dans la Guerre du flétan; et Ambassadeur en France (1996-2000), services pour lesquels il a été décoré Chevalier de la Légion d'honneur par le gouvernement français en 2005. Il a également travaillé à titre officiel pour la promotion de la candidature de Vancouver aux Jeux olympiques de 2010.
Suite à sa retraite du service diplomatique en 2000, Jacques et sa seconde épouse de trente ans, Sylvia Åkerlind Roy (1949-2019), se sont installés dans le quartier New Edinburgh à Ottawa. Durant les années suivantes, Jacques a été un membre actif de l'Association des chefs de mission retraités (depuis renommée AmbCanada), et il entretenait des amitiés avec de nombreux anciens collègues du service extérieur. C'est durant cette période que Jacques a également recueilli ses expériences dans son autobiographie, Péripéties de diplomatie - de la Gaspésie à Paris. En 2020, Jacques a eu le plaisir de retourner dans sa maison d'enfance pour le lancement de son livre, le bâtiment étant maintenant occupé par la Société d'histoire de la Haute-Gaspésie.
Jacques laisse dans le deuil ses frères Yves et Paul-Martel ainsi que leurs conjointes, son beau-frère Roch Lalande, ses enfants Nadja Roy, Tristan Roy, Alexandra Roy, Natasha Geerts, Sarah Geerts, et Stéphanie Roy, leurs conjoints et treize petits-enfants.
Une célébration de sa vie aura lieu le 7 décembre au cimetière Beechwood, de 13h à 16h avec des discours à 14h. Tous ceux qui souhaitent rendre hommage à la mémoire de Jacques Roy et à ses amis et sa famille sont invités à y assister.
Jacques Sylva Roy, who died suddenly on October 2, 2024, at 89 years old, was a lawyer and ambassador with a storied career in the Canadian foreign service, a loving father to his six children, and a great raconteur who loved to entertain his listeners with colourful tales from his many travels. He will be greatly missed and fondly remembered by his children and their spouses, numerous grandchildren, his two brothers, and many former colleagues.
Jacques, born in the village of Sainte-Anne-des-Monts located on the Gaspésie peninsula on December 9, 1934, was the son of Corinne Martel and Louis-Olivier Roy, a businessman who operated a lumber and insurance business along with the town’s general store. The family of seven children resided in an apartment above the store. Jacques later loved to recount the presence of an overstock of bananas in his childhood bedroom and wonderful views of the sunsets on the St-Lawrence.
In his childhood and adolescence Jacques attended the Séminaire de Rimouski and later the Collège de Gaspé, following the rigorous Latin-based cours classique typical of the time. In 1958 he obtained his law degree at Laval University, and passed the Quebec Bar the following year with his classmate, and future Prime Minister, Jean Chrétien. After spending summers as a reserve sub-lieutenant in the navy, he hitched a ride on a Royal Navy frigate across the Atlantic to undertake graduate studies at the London School of Economics. Jacques entered the Ministry of Foreign Affairs in 1960 as a foreign service officer, first being posted to Prague in Czechoslovakia. Jacques married his first wife, Lisa Schur, whom he met while on a ski holiday in Germany during these years. His next diplomatic postings were to Havana, Cuba and to the Canadian delegation to NATO in Brussels. He later served as Assistant Secretary to the Privy Council and an Advisor to Prime Minister Pierre-Elliot Trudeau for international affairs. Subsequent postings would include: Ambassador to Saudi Arabia (1981-82), where he scuba-dived with then-Governor General Ed Schreyer; Minister of Economic Affairs at the Canadian embassy in Washington, D.C. (1982-86); when he had the opportunity to celebrate his fiftieth birthday with Prime Minister Brian Mulroney; Ambassador to Switzerland (1990-94); Ambassador to the European Union in Brussels (1994-96), during which he played a key role in the Turbot War; and Ambassador to France (1996-2000), services for which he was honoured with the Chevalier de la Légion d'honneur by the French government in 2005. He also later worked in an official capacity to promote the 2010 Vancouver Olympics bid.
Upon retiring from the diplomatic service in 2000, Jacques and his second wife of thirty years, Sylvia Åkerlind Roy (1949-2019), moved to the New Edinburgh neighbourhood of Ottawa. During the following years, Jacques was an active member of Retired Heads of Mission Association (RHOMA; since renamed to AmbCanada), and he took great pleasure in the friendships he shared with numerous former colleagues in the foreign service. It was during this time that Jacques also began to organise his experiences into an autobiographical memoir Diplomatic Odyssey from Gaspésie to Paris. In 2020, Jacques had the pleasure of returning to his childhood home for its launch, the building now being occupied by the Société d’histoire de la Haute-Gaspésie (Upper Gaspésie Historical Society).
Jacques is survived by his brothers Yves Roy and Paul-Martel Roy, their spouses, his brother-in-law Roch Lalande, his children Nadja Roy, Tristan Roy, Alexandra Roy, Natasha Geerts, Sarah Geerts, and Stéphanie Roy, their spouses and thirteen grandchildren.
A Celebration of Life will be held on December 7 at Beechwood Cemetery, from 1 P.M. until 4 P.M with speeches at 2:00 P.M.. All who wish to pay their respects to the memory of Jacques Roy and to his friends and family are invited to attend.
Along with many others I am very saddened by Jacques passing. I knew him for many years as a wise and tolerant senior official in External Affairs, an unassuming but formidable practitioner of diplomacy and politics, and a genial, kind, courteous, gentle friend who always took a great personal interest in our lives and families and encouraged us in our careers. In later years I was honoured to be a member of a luncheon group whose monthly meetings were always enlivened by Jacques’ memory of important events, his skill as a raconteur, and his sense of humour. Deeply rooted in the Gaspé and Québec, a staunch Canadian, a dedicated public servant, he was of a generation of diplomats whose like we will not see again. He will be sorely missed by his many friends, of whom it was my privilege to have been one.